En phase d’atterrissage, les avions survolent à basse altitude de beaucoup plus vastes étendues qu’au décollage. L’angle de descente est en effet beaucoup plus faible que celui de la montée.
De plus, paradoxalement, les avions devant ralentir sont obligés d’augmenter la puissance réacteur pour compenser l’augmentation de traînée des volets et autres trains d’atterrissage.
Pour minimiser les nuisances aériennes lors des phases d’approche au dessus de la tête de millions de franciliens, il est donc impératif d’appliquer 3 mesures :
· Faire descendre les avions le plus tard possible
· Intercepter l’ILS le plus haut possible
· Obliger les pilotes à descendre en configuration « lisse »
D’autres aéroports ont mis en application ces mesures, notamment Amsterdam et Vienne. C’est une question de volonté politique de choix du développement durable.
Cela nécessite de relever l’altitude de transition. C’est un dossier complexe. Justement notre excellente DGAC est là pour ce type de missions.
C’est au prix de ce type de démarche volontariste de réduction des nuisances aériennes que le grand public acceptera l’augmentation du trafic aérien de CDG, sans remettre en cause son exploitation nocturne.
L’Île de France a besoin d’une plate-forme aéroportuaire dynamique, pour ses emplois, sa croissance et attirer les investisseurs. CDG a en effet le potentiel pour devenir un des plus grands aéroports mondiaux avec toutes les conséquences positives pour notre économie.
Merci d’y contribuer par votre mission.